En quête d'identité (privé :avec Yoko)

Mon sujet ayant été effacé par accident lors de la restructuration du forum, je vais faire un court résumé, grompf...

Résumé:

Je pris les gants qu'elle me tendait et les enfila d'un geste plutôt lent, car peu habitué à utiliser de tels objets. L'instant d'après, je me baissai pour ramasser le porte-feuille. L'ouvrant, je montra à Yoko qu'il était dépourvu de papiers d'identité. En réalité, il ne semblait n'y avoir qu'une seule chose dedans : une photo. Je l'ignorai, ne sachant absolument pas qui était l'homme sur la photo, mais elle aurait sans aucun doute un fort impact sur la lieutenant de police. Je la sortis du porte-feuille et la tendit à la jeune femme qui me faisait face.

C'est tout ce qu'il y a dedans, madame... Je ne connais absolument pas cet homme.

L'homme en question semblait avoir été pris en photo à son insu. Il avait l'air embusqué, une arme de tir à longue portée à ses côtés. Il portait un costume trois pièces noir et avait le crâne parfaitement rasé. À l'évidence, il devait s'agir d'une espèce de tueur à gages ou quelque chose qui s'en rapprochait, du moins, et même moi pouvait le remarquer.

Si c'est un tueur comme le laisse supposer son arme, il est peut-être fiché, non ?

C'est ça d'avoir un admin bourré    


Attendant patiemment que Nick prenne le porte feuille qui était tombé par terre, Yoko croisa ses bras sur sa poitrine avec impatience. Se demandant quand aller passé le livreur de pizza, car là elle commencer à avoir faim. Une fois l'objet ramassé, l'homme lui tendit la photographie en lui disant qu'il ne connaissait pas la personne sur le clicher photo. Le lieutenant mit un gant de latex avant de la prendre au brun.

Lorsque la photo fut révéler aux yeux de Yoko, celle ci la fit tombé sur le sol surprise de voir ce visage qui continuer à la hanter de nuits. Elle ramassa la photo et la regarda encore longuement, se demandant comment elle avait pu atterrir dans le porte feuille de Nick. A moins que ça ne soit pas le siens, mais celui de ... Hitman. Yoko secoua la tête, remettant ses idées en place.

Pourquoi vous avez cette photo ? Vous connaissez Hitman ?

Perdant son sang froid la rousse sorti son arme de service quel pointa contre Nick de façon menaçante.

Qui êtes vous bordel de merde ?!!! Je vous préviens que si vous êtes là pour jouer le jeu de ce salopard, je vous fais coffrer illico, et il vous faudra un bon avocat pour sortir de prison.

Yoko s'en prenait au brun, qui ne devait pas trop comprendre ce retournement de situation, la rousse avait l'air d'une hystérique. Mais ce qu'il ne pouvait pas savoir, c'est que le Hitman en question avait été le pire cauchemar de Yoko, ayant presque réussi à la détruire.

Pointant toujours son arme contre Nick, Yoko se dit que si elle ne se calmer pas, elle finirait folle. SE reprenant un peu, elle écouta l'homme qui lui disait qu'il ne connaissait absolument pas le gars chauve sur la photo, ni a qui appartenait ce porte feuille. Pour montrer au lieutenant qu'il ne lui voulait aucun mal il mit même ses mains au dessus de la tête, seulement il se transforma devant Yoko, prenant l'apparence du tueur le plus rechercher de tout les temps, Hitman Darkness, celui qui terrorisé la rousse depuis trop longtemps maintenant.

Voyant le visage de son ennemi apparaître devant elle, le lieutenant recula plus par peur que par réflexe, fasse au chauve, elle était comme une petite fille apeurer, un peu comme lorsqu'elle était adolescente, devant Carl et sa bande. Même si cela ne dura que quelques secondes, cela fut de trop pour Yoko, elle blêmit, et sursauta même lorsque l'on frappa contre la porte de son bureau. Yoko se sentit nul, vulnérable encore une fois, le coeur battant à cent à l'heure, elle s'approcha de la porte, et l'ouvrit.

Lieutenant Starx, votre commande est arrivée, et ...

La standardiste de l'accueil du commissariat de la ville, la regarda longuement, et lui demanda inquiètes.

Vous allez bien lieutenant, vous êtes toute pale ?

Je euh ... oui, ça va merci Janice. Yoko rangea son arme à feu à l'arrière de son pantalon, puis retourna à son bureau pour s’asseoir, il fallait qu'elle se calme, peut être même prendre l'air. Posé tout ça ici, et laissez nous, encore merci.

Il n'y a pas de quoi lieutenant, à plus tard. Et si vous avez besoin, vous s'avez ou me joindre.

Yoko lui fit un sourire forcé, et une fois la femme partis, regarda presque en dévisageant, Nick.

Vous avez intérêt à me fournir une bonne explication pour ceci ... je sais que vous êtes amnésique ... mais ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi vous avez le porte feuille et la photo, de cet en ... de Hitman.

Le lieutenant se rendit compte qu'elle n'avait pas agis en vraie lieutenant de police, alors elle ce calma, se servit un verre d'eau qu'elle but d'une traite, puis un deuxième. Ensuite elle s'aspergea d'un peu d'eau, secoua la tête pour chasser Hitman de sa tête. Et enfin reporta son intention sur l'homme qui se tenait toujours fasse à elle.

Bon, je vais faire analyser le contenu de ce porte feuille, et peut être qu'ainsi nous découvriront à qui il appartient vraiment.

Yoko prit le porte feuille, qu'elle mit dans un sachet plastifier, qu'elle referma, en notant quelque chose dessus avec un stylo feutre noir. Ainsi sceller, les preuves ne pouvaient plus être consultés que par l'équipe d'expertise du laboratoire.

Oh juste une chose avant de reprendre là ou nous en étions arrêter. Ne reprenez plus jamais l'apparence de l'homme chauve, ou sinon je vous assure que je ne répondrais plus de rien. Cet homme ... a faillit me tuer plusieurs fois. Voilà tout ce que vous devez savoir.

Le lieutenant reprit place à son bureau.

Vous venez de dire que vous vous souvenez d'une série télé ?, Mais quel genre, cela peu peut être aider. Par contre nous allons manger, personnellement j'ai faim, pas vous ?

N'attendant pas que Nick réponde à sa question, Yoko ouvrit la boite qui contenait leur pizza, puis en coupa la moitié pour elle avec ses doigts, et tendit le reste dans le carton à l'homme brun.

Bon appétit.

Tout en mangeant quelques morceaux de sa pizza, le lieutenant écouta tout ce que le suspect avait à dire. Il disait se souvenir d'une série télé, ou des experts, se prenaient pour des enquêteurs. Et aussi d'un nom, Sammo. Yoko souris au brun.

Je crois que pour ce détail de vos souvenir je peux vous aider, je pense qu'il s'agit d'une série télé américaine, "Le flic de Shanghai", Sammo c'est le nom du personnage principal. Bien que je ne regarde pas beaucoup la télé, je peux vous affirmer de ça, car mon mari adore regarder ce genre de bêtises.

Puis réalisant ce qu'elle venait de dire, Yoko se dit que même si elle n'aimer pas parler de sa vie privée à d'autre personne, Nick s'en ficherait complètement, après tout cela ne changerait pas la sienne de savoir ça. Donc elle n'y prêta plus attention, et poursuivit son enquête.

Vous dites aussi que vous pratiquer les arts martiaux, de ça vous en êtes sur ? Moi même je pratique un art martial, donc si je peux vous aider, n'hésitez pas. Peut être quelque mouvements pourrait m'aider à savoir de quel art il s'agit. Non parce que kenjutsu et l'aïkido, c'est un peu vague quand même. En attendant prenez votre jus d'orange, ça fera descendre la pizza.

Une petite chose avant que je vous montre ce que je sais faire... qu'est-ce donc qu'un... non, vous allez me prendre pour un idiot... enfin, bref... qu'est-ce qu'un Shanghaï ?

En entendant la question de Nick, Yoko se demanda si ce n'était pas une caméra cacher, un coup monter de toute part, par ses collègues, pour la tester. Mais non en fait elle vit bien que l'homme était sérieux, cela se voyait dans ses yeux. Donc elle ne se moqua pas de lui, et tenta de lui expliquer.

Shanghai c'est le nom d'une ville Chinoise, c'est en fait la plus grande pour être exact. Et c'est le lieu que l'auteur de la série a choisis pour son personnage Sammo Law ... à la base il vient de cette ville pour arrêter un dangereux malfaiteur chinois. Enfin voilà quoi.

Yoko se leva de son siège, et se planta devant lui en rigolant légèrement.

Vous croyez quand même pas que je vais vous permettre de "botter les fesses" comme vous dites à un de nos détenu. Non vous allez me suivre au sous sol, il y a une salle d'entrainement, et là je vais pouvoir voir si vous savez vous battre ou vous défendre.

Elle lui indiqua qu'il pouvait se lever, puis ouvrit la porte pour le laisser passé.

Oh, vous n'êtes pas menottés, ni attacher, mais ne m'obliger pas à le faire, compris ?

Yoko accompagna le suspect jusqu'au sou sol du commissariat, mais avant ça, elle déposa les preuves qu'elle avait relevée sur Nick, dans un casier qui se trouver juste à coté d'une porte blindée et fermée.

Les gars du laboratoire, récupéreront ça quand ils auront un moment ... ne vous inquiétez pas, ça ne sera pas trop long ... enfin du moins j'espère.

Yoko emmena ensuite Nick se laver les mains dans une salle de bain, en ayant bien sur au préalable prit soin de récupérer le sang sur les doigts du suspect. Donc les voilà maintenant dans la salle d'entrainement du commissariat. La jeune femme appuya sur l'interrupteur qui devait normalement allumer la lumière, mais rien ne se passa.

Quoi, oh merde pas encore !!! Pff saleté va.

Le lieutenant pesta contre la lumière qui ne venait pas, puis s'approcha du compteur pour voir les fusibles.

Mouais, encore grillé, sérieux y en a marre de cette camelote !!!

Yoko se tourna vers Nick.

Désolée pour ce contre temps, ce truc grille sans arrêt, c'est chiant, nan mais franchement, nous aurions de dangereux criminel ici, ils seraient déjà dehors à cause du courant qui déconne.

La rousse remplaça le fusible abîmer, et appuya sur l'interrupteur, la lumière s'alluma dans le sous sol. Découvrant une vaste salle, ou en son centre il y avait un ring de boxe, des bancs, une porte dans le fond, qui devait donner accès sur les sanitaires, vestiaire et salle de bain. Un peu plus loin il y avait deux instruments de musculation. Yoko avança dans la pièce, et grimpa sur le ring, faisant signe à Nick de faire de même. Ensuite elle enleva sa veste de moto noir, pour rester en débardeur blanc, puis se planta devant l'homme en position de défense.

Le fait que le suspect avait l'air d'hésiter à faire quelque chose, ou bien même sur la conduite à tenir, cela agaça le lieutenant. Il est vrai qu'il n'était pas évident pour quelqu'un qui avait été arrêter par la police de tenter quelque chose sur un flic.

Bon, ai je l'air aussi fragile que ça ? bougez vous un peu ... quand à votre question, non nous n'avons pas ce genre de chose ici, c'est pas un club de sport non plus, juste de l'entrainement pour les policiers. Histoire qu'on ne rouillent pas quoi.

Yoko roula des yeux, c'était pas la première fois qu'on la prenait pour une femme sans défense, et ça sera pas la dernière non plus. Il faut dire que son apparence frêle ne l'aider pas non plus. Mais heureusement elle avait un caractère fort, et était loin d'être aussi fragile que certains le pensés.

Attaquez moi, vous verrez bien que je sais me défendre, vous avez peur que je me fasse mal ou quoi ?

Yoko attendit, perdant quelque peu patience, sérieusement qu'est ce qu'il avait à tergiverser de cette façon, alors que c'était elle qui lui avait demander de lui faire une petite démonstration de ses talents, histoire de voir ce qu'il valait. Et surtout de voir si il était aussi dangereux qu'il le prétendait. Parce que c'était bien beau de dire qu'il savait pratiquer les arts martiaux, mais ça ne suffisait pas pour savoir se battre. Il fallait aussi savoir anticiper les mouvements de l'adversaire, et aussi se servir de son cerveau. Et ça la jeune femme savait bien que c'était essentiel à n'importe quel art martial. Par contre elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui dise ceci.

Je n'ai pas peur que vous ayez mal. J'ai peur de vous tuer.

Cette dernière remarque étonna plus qu'elle n'effraya Yoko. Il était sérieux là, il avait vraiment peur de la tuer. Décidément, ce type n'était pas très net, il fallait donc qu'elle voit si il pouvait être dangereux ou bien si il tenter seulement d'affabuler, histoire d'en rajouter un peu. Pour le moment, le lieutenant ne croyait pas trop à son histoire de meurtre. Certes il avait du sang sur les mains quand il était arrivé au commissariat, et oui il avait le porte feuille de quelqu'un d'autre, de plus il sembler à certain moment ne rien avoir dans la tête. Mais il y avait quelque chose chez cet homme qui intriguer Yoko, parfois elle le trouver nul, voir complètement idiot, et la seconde d'après, il lui sembler intelligent et dangereux. Comme une sorte de schizophrénie, elle ne pouvait donc pas le laisser comme ça. Pas si il pouvait représentait un danger potentiel pour autrui.

Nick se mit enfin en position d'attaque, puis s'approcha assez rapidement du lieutenant, qui sentant le coup venir, mit ses bras en position de défense, à hauteur de son visage, comme l'aurait fait un boxeur. Seulement au dernier moment, l'homme sembla vouloir tacler la jeune femme, qui voyant le coup arriver au dernier moment, tenta un saut. Seulement comme elle n'avait pas vraiment eut le temps de calculer l'attaque de Nick, après son saut, elle retomba assez lourdement sur le sol. Et bien entendu se fit mal au bras droit.

Aïe, putain de merde !!! Mais vous êtes fourbe vous.

Yoko accepta l'aide que lui tendait Nick, puis se releva et frotta son bras qui lui faisait mal, tout en écoutant le brun qui s'excuser de son comportement. Il lui disait qu'il avait agis par instinct, plutôt que par calcul, il voulut s'expliquer d'avantage, mais ne finit pas en disant qu'elle le prendrait surement pour un fou.

"Ah bon parce que ce n'était pas déjà le cas se dit Yoko".

Bien entendu elle ne lui en fit pas part, et continua de l'écouter, voilà que maintenant il lui disait qu'il ne contrôler pas ses mouvements, que c'était comme si son esprit lui dicter sa conduite, qu'il pensé que c'était peut être des souvenirs que son corps aurait gardé en mémoire.

Le lieutenant le regarda dans les yeux, s'approcha un peu de lui, puis lui dit.

C'est possible, je ne veux pas vous inquiéter ... mais, cela ressemble de plus en plus à une sorte de schizophrénie. Enfin moi ce que j'en dis, je ne suis pas médecin, juste un flic. Par contre je peux vous mettre en contact avec un médecin, qui lui pourrait mieux vous aider que moi. Bon je pense que l'entrainement est finis, j'ai vu de quoi vous étiez capable, et ne le prenez pas mal, mais je pense que vous pouvez être dangereux.

Yoko préférer lui dire cash, plutôt que de tourner autour du pot, il avait l'air perdu, c'était un fait, mais au fond elle sentait qu'il pouvait être dangereux sous ses air de chien battu. Il fallait donc faire attention avec cet homme.

J'écoutais les propos de cette femme, ainsi que ses conseils. Serais-je vraiment schizophrène ? Ça expliquerait des choses. Mais alors que je réfléchissais à ce que cette femme venait de me dire, un homme vêtu d'une blouse blanche entra dans la salle d'entraînement. À l'évidence, il devait s'agir d'un laborantin de l'équipe scientifique du commissariat. Il tenait dans sa main une feuille remplie de résultats d'analyse. Il portait une paire de lunettes et avait apparemment un gros problème de myopie au vu de la distance qu'il mit entre ses yeux et la feuille pour la lire.

Lieutenant ? Il n'y avait aucune empreinte digitale sur le porte-feuille ou sur la photo. La personne sur la photo semble être recherché par interpol et est connu sous le pseudonyme Hitman Darkness. Quant au sang, nous attendons encore une compatibilité dans le registre ADN, mais nous sommes sûrs d'une chose : il y avait le sang de deux personnes sur les mains de votre suspect.

Deux personnes ? fis-je alors, stupéfait. J'aurais commis un double meurtre ? Non, ce n'est pas possible.

Je m'accroupis, me prenant la tête entre les mains, alors que j'essayais de me souvenir de quelque chose d'autre qui pourrait donner du sens à toute cette histoire.

Leur conversation fut interrompu par le laborantin qui entra dans la salle au sous sol qui servait de salle d'entrainement aux policiers. Il apportait les résultats d'analyse au lieutenant Starx.

Lieutenant ? Il n'y avait aucune empreinte digitale sur le porte-feuille ou sur la photo. La personne sur la photo semble être recherché par interpol et est connu sous le pseudonyme Hitman Darkness. Quant au sang, nous attendons encore une compatibilité dans le registre ADN, mais nous sommes sûrs d'une chose : il y avait le sang de deux personnes sur les mains de votre suspect.

Vous êtes sur de ça ?!!!

Yoko prit la feuille des mains du laborantin pour examiner elle même les résultat obtenu par le laboratoire du commissariat. Ses yeux parcourant rapidement les lignes qu'il y avait sur la feuille de papier. Hitman encore lui, elle ne serait donc jamais tranquille avec cette histoire.

Voyant Nick qui se prenait la tête dans les mains, ne comprenant pas ce qu'il lui arrivait. La rousse lui dit compatissante.

Calmez vous Nick, nous allons découvrir à qui appartient ce sang que l'on a trouvés sur vos mains, et ainsi clore cette enquête. Bon Stephen vous allez continué les analyses, faites en des plus poussées, faites aussi des analyses d'ADN avec la salive du suspect.

Oui lieutenant, je vais faire ça de suite, bonne idée, au moins comme ça nous saurons déjà qui est cet homme. Je reviens monsieur, ne bougez pas, je vais chercher un coton tige pour prélever votre salive.

Le laborantin appeler Stephen s'en alla chercher tout ce qu'il lui fallait pour faire ce test, ensuite il revint vers le lieutenant et Nick.

Aller ouvrez la bouche s'il vous plais.

Yoko réfléchit à la question posé par Nick, franchement elle ne savait pas trop comment faire, car elle n'avait encore jamais été confronter à ce genre de cas. Elle n'avait aucunes preuve contre lui, donc il était présumé innocent jusqu'à preuve du contraire. Mais il avait eut aussi du sang d'autre personne sur les mains, et il avait une grande maîtrise de son art martial, donc il pouvait être dangereux, même sans arme. La rousse ne savait pas vraiment comment faire pour résoudre ce problème. Elle ne pouvait pas le garder contre son grès, mais il n'avait pas fait appel à un avocat lors de l’interrogatoire... non elle ne voulait pas profité de sa naïveté, ce n'étais pas son genre à elle de faire ça. Si certains de ses collègues ou confrères faisaient ça, elle, elle voulait rester honnête et droite dans son métier, comme dans sa vie.

J'avoue que je suis coincé là ...

Nick tendit ses poignets au lieutenant, visiblement résigner. Bizarrement ce geste attendrit plus qu'il ne le devrait la rousse, qui se dit que cet homme a l'air de quelqu'un qui a tout perdu, même son identité. Alors qu'elle même ce sent perdue, mais pas pour les mêmes raisons, elle se promets de tout faire pour découvrir qui il est, et ce qu'il a fait. Mais en attendant, elle doit effectivement le coffret, du moins pour la nuit.

Je suis désolée Nick, mais oui je vais vous mettre en cellule, le temps que les analyse soit finis. Nous finiront bien par découvrir la vérité.

Yoko reprit ses menottes qu'elle avait remise dans sa poche tout à l'heure, puis passa habillement les bracelets de fer aux poignets de l'homme aux cheveux noir, sans le regarder dans les yeux, ne supportant pas son regard.Ce qu'elle ressentait n'était pas normal, du moins pas pour elle, et elle se dit que c'était parce qu'elle vieillissait, non pas qu'elle ne soit pas capable de faire preuve de compassion, mais, c'était vraiment pas habituelle chez elle. Et pourtant, Yoko avait pitié de cet homme.

Aller suivez moi Nick.

Elle lui emboîta le pas pour lui montrer le chemin, les cellules du commissariat ce trouvant au sous sol, ils n'iraient donc pas bien loin.

Une fois m'avoir mis les menottes au poignet, la lieutenant me demanda de la suivre. Où allait-elle m'emmener ? En cellule, probablement. Alors qu'elle avançait, je commençais à la suivre, avec davantage de questions en tête que j'en avais en entrant dans le commissariat. Serai-je entré dedans pour me livrer si j'avais su ce qui en découlerait ? Qui était cette jeune adolescente que je voyais comme unique souvenir distinct ? Qui était l'homme sur la photo et comment ce porte-feuilles s'était retrouvé dans ma poche ? Avais-je commis un double meurtre ou pas ? J'entendis soudainement un bruit qui me paraissait familier. Quelqu'un tapait en rythme sur des barreaux de métal. À l'évidence, nous approchions des cellules... mais pourquoi cela me paraissait si familier ?

Ai-je déjà été en prison ? murmurai-je sans m'en rendre compte.

Je décidai de ne pas prêter attention à ce souvenir qui était peut-être une simple impression malvenue de déjà-vu. J'avais bien trop à penser pour ne pas rajouter une hypothétique incarcération précédente. L'homme qui tapait les barreaux en rythme sembla nous apercevoir, moi et la lieutenant, car il la siffla, comme si elle n'était qu'un objet.

Hey... bonjour, jolie demoiselle. Envie d'un petit...

Il ne termina pas sa phrase, se contentant de remuer la langue pour exprimer ce qu'il sous-entendait. Étrangement, cela me mit hors de moi et je serrai les poings.

Yoko emmena Nick à l'endroit ou se trouver les cellules, tout en marchant de son pas rapide, elle réfléchissait à tout cette histoire, qu'elle trouver de plus en plus dingue. Jamais elle n'avait été confronter à une telle affaire, et elle se demander vraiment comment tout cela aller se dérouler pour ce pauvre homme, car oui pour elle c'était un pauvre homme, qui avait dut se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Pourquoi en était elle aussi persuader, ses yeux, lorsqu'elle le regarder dans les yeux, elle ne pouvait lui tenir tête trop longtemps, et son regard sembler empli d'une tristesse infini.

Alors qu'ils marchaient tout deux dans le couloir des cellules, un des détenu fit une remarque sexiste au lieutenant, qui se tournant vers lui lui répondit du tac au tac.

Dix, quand tu sera capable de regarder ton sexe avec autre chose qu'une loupe, là tu pourra parler, en attendant, ferme ta gueule et n’aggrave pas ton cas.

Les autres détenus rigolèrent comme des baleines devant l'audace de la rousse, et surtout devant la gueule que faisait Dix.

Un jour je te buterais ...

Mais oui bien sur, peut être quand je serais vieille, en entendant, tu n'es pas prêt de sortir de taule, tu oublie que tu va être transférer bientôt. Venez Nick.

Yoko continua son chemin, sentant non seulement le regard mauvais du dénommer Dixon Chase, assassin de vieille dame. Mais aussi le regard vicieux que les autres lui lancer en la sifflant. Yoko n'aimer pas particulièrement se trouver sous tout ses regard pervers, mais elle devait bien faire son boulot, et ça, faisait partis du boulot. Comme d'habitude, elle n'en montra rien, et emmena le brun dans une autre pièce rempli de barreau. Elle ouvrit la porte.

Voilà Nick, vous serez en sécurité ici. Il y a une couverture, et des toilettes là bas, essayez de dormir un peu, je repasserais vous voir demain matin.