Emplettes au centre (libre)

Après s'être restaurer d'une bonne pizza bien lourde, et d'avoir fait la connaissance de Jen a la pizzeria, Bélinda se rendit au centre commercial, ou elle compter faire quelques achats supplémentaire pour compléter sa garde robe, qui était déjà bien remplie au dire de son père. Mais bon Bélinda était une jeune fille qui aimer par dessus tout faire du shopping, et puis il lui fallait absolument une nouvelle paire de chaussure, et un gilet qui irait avec sa jupe noire. Donc la jeune fille, qui était un ange, un sourire aux lèvres, et un sac à main sous le bras, partis donc au centre commercial de l'île.

Elle flâna pendant de longues minutes au rayon maquillage, puis au rayon sous vêtements, et enfin au rayon vêtements fille. Alors qu'elle regardait un mignon petit ensemble jupe-haut à manche courte, son regard fut attirer par une magnifique paire de botte, montant jusqu'au dessus du genoux, de couleur marron clair, avec un talon de 5 centimètres. Bélinda fut ravie de cette trouvaille, qui en plus se trouver être à moitié prix, mais alors qu'elle aller les prendre pour les mettre dans son panier, quelqu'un plus rapide les prit avant elle. De nature bonne et généreuse, la jeune fille ne s'énerver jamais ou très peu, mais là, elle se mit en colère et râla après la personne qui lui arracher ses bottes.

J'ai vu ses bottes avant vous, elles sont donc à moi.

Cora avait terminé ses cours depuis un moment déjà et elle flanait à travers les rues de la ville, vêtue d'un mini-short en jean et de chaussettes montantes rayées roses et noires qui lui arrivait au-dessus des genoux. Elle portait également de grandes bottes de cuir et un débardeur rouge et blanc. Arrivant devant le centre commercial, la jeune fille le regarda longuement puis ouvrit son porte-feuille pour regarder ses maigres économies. Une affiche attira alors son attention, indiquant que certaines boutiques recherchaient du personnel à temps partiel. Ceci pourrait sortir Cora de son embarras financier actuel. Elle entra rapidement dans le gigantesque bâtiment qui devait accueillir nombre de magasins de toute sorte. Après être passé devant une boutique de matériel informatique, elle en vit une autre, spécialisée dans les vêtements, nommée Hello Clothing. Entrant à l'intérieur, elle s'approcha de la caisse.

Bonjour, recherchez-vous des postes à temps partiel ?

Eh bien, il se trouve que oui. Il s'agirait des fins de journée... Attendez, je vais vous appeler la patronne qui vous en dira plus.

Très bien...

Tandis que la caissière quittait son poste pour chercher sa patronne, Cora s'approcha d'un rayon et y vit une magnifique paire de bottes. L'article étant actuellement en promotion, la jeune fille pouvait se permettre de les acheter, et comme elle voyait une autre jeune femme approcher vers elle, elle décida de s'en saisir pour se donner le temps de réfléchir à la pertinence de cet achat. Toutefois, la femme en question fut encore plus rapide qu'elle. Sa vitesse était si prodigieuse que Cora devina qu'il ne s'agissait pas d'une humaine. Mais c'est là que la lycanthrope fut particulièrement surprise lorsqu'une troisième jeune femme arriva et déclara avec véhémence : J'ai vu ses bottes avant vous, elles sont donc à moi.

Ah non, c'est moi qui les ai vu en premier. répondit alors Cora.

Bien évidemment, celle qui avait les bottes dans les mains ne semblait pas vouloir laisser les bottes sans se défendre à son tour. Cora la regarda rapidement. Ses hauts talons la faisait paraître plus grande qu'elle ne l'était, mais elle devait dépasser malgré tout le mètre soixante-dix, même sans artifice. Elle avait une poitrine généreuse et de très longs cheveux raides qui lui arrivaient au milieu du dos. Cette chevelure était violette, ce qui la rendait très bizarre.

Je doute que vous puissiez me les arracher... elles sont donc à moi seule. répondit-elle d'une voix mélodieuse, qui tranchait avec les mots employés. Sans attendre, elle tourna les talons vers la caisse pour s'y diriger, marchant en forçant son déhanché de manière très exagéré.

Hors de question... murmura Cora qui se mit à marcher rapidement à sa suite dans le but de s'interposer entre elle et la caisse.

Non mais quel culot se dit l'ange, en voyant cette femme aux cheveux violet lui prendre ses bottes et partir vers la caisse pour les payé. Bélinda avait beau être d'une nature gentille, elle ne compter pas la laisser partir ainsi, de plus il sembler aussi qu'une autre jeune fille blonde convoite elle aussi les bottes. Décidément se dit l'ange, c'était pas son jour pour faire du shopping.

Elle serra les poings de rage, et ses jointures devinrent blanche, tant elle serrait fort, puis elle partie elle aussi à la suite de la femme au déhancher exagérer.

STOP !!! vous n'avez pas le droit de prendre ses bottes madame, cette jeune fille et moi même les avons vu avant vous, et vous avez utilisé la magie pour nous les prendre. C'est interdit par la lois du magasin je vous signal.

Bélinda s'interposa entre la caisse et la femme aux cheveux violet. Comme il commençait à y avoir de l'animation autour de la caisse. La caissière leur dit le plus poliment possible pour éviter que les esprits s'échauffe.

Allons mesdemoiselles, veuillez vous calmés, nous allons régler cette histoire dans le bureau du directeur. Veuillez me suivre s'il vous plait ?

Bélinda obtempéra et suivit la caissière. Elle désirer ses bottes, mais ne voulait pas d'ennuis, sinon son père aller la tuer en rentrant.

Cora vit la jeune fille blond roux s'interposer avant elle entre la peste aux cheveux violets et la caisse. Elle sentait le loup en elle monter et qui désirait s'exprimer mais faisait tout son possible pour le canaliser afin de ne pas mettre tout le monde en danger. C'est alors que la deuxième vendeuse exprima son désir de les emmener devant le directeur de la boutique. La caissière quitta son poste tandis que la première revenait, invitant les trois jeunes femmes à la suivre. Comme les deux premières obtempéraient et partaient à la suite de celle-ci, Cora regarda l'autre vendeuse, qui avait l'air surprise.

Un problème, mademoiselle ?

Je ne suis pas sûre...

Dites-moi tout...

C'est un homme ou une femme, le patron ?

Un couple pourquoi ?

Cora ne répondit pas à la question posée et partit à la suite des deux autres jeunes femmes, qui se dirigeaient vers un bureau situé en arrière-boutique. La lycanthrope se disait que le magasin en faisait vraiment des tonnes pour une simple paire de bottes, mais bon, si elle voulait y travailler, il valait mieux qu'elle fasse une bonne impression. La jeune femme aux cheveux violets semblait être énervée qu'on la traite de la sorte, comme si elle avait des droits supérieurs à celle de l'autre cliente ou de Cora. D'ailleurs, ses propos étaient assez clairs quant à ce qu'elle pensait de la situation.

C'est un scandale... On ne m'a jamais traité ainsi... Mon père fera fermer ce magasin qui ose accueillir des mijaurées !

Cora comprenait mieux. C'était vraisemblablement une fille à papa qui devait en avoir plus dans le porte-feuille que dans la tête.

La fille aux cheveux violet n'était pas du tout contente, et elle le montrer ouvertement à qui voulait l'entendre, en disant que son père aller faire fermer ce magasin qui osé accueillir des mijaurées. Bélinda l'a regarda de la tête au pied en pensant que cette fille ne se prenait pas pour une moins que rien. La caissière visiblement très embêter par les événements survenu au magasin, tenta de la calmer comme elle le pouvait.

Allons mademoiselle calmez vous voyons, nous n'allons pas nous énerver pour si peu et ...

Pour si peu !!! Comment osé vous me parler de cette façon ? A moi ?!!!

Bélinda se dit que cette personne était vraiment odieuse, et du coup tenta elle aussi de la raisonner.

Vous pouvez les garder ses bottes je n'en veux plus de toute façon, mais de là à vous montrez aussi méchante envers nous faut pas pousser non plus. Si la jeune fille blonde le veut bien, gardez les comme ça ont en parlent plus. Quand pensez vous ?

Cette fille était à l'évidence aux abords de l'hystérie. Cora la toisait du regard tandis que la jeune femme aux cheveux blonds roux lui disait ne plus vouloir les bottes en question. Mais la lycanthrope ne souhaitait pas voir cette jeune femme hautaine l'emporter si facilement. Le simple plaisir de la voir s'énerver l'emportait sur la raison de lui laisser acheter le produit. Même si l'argent qu'elle avait était limite pour garder les bottes pour elle, Cora décida de la faire tourner en bourrique encore un peu.

Moi je pense qu'elle bluffe !

La jeune femme aux cheveux violets la regarda avec de grands yeux ronds. Elle n'avait vraiment pas l'air d'avoir l'habitude qu'on lui parle et la traite de cette façon-là. À l'évidence, ces menaces n'avaient rien d'un coup de poker.

Savez-vous seulement qui je suis ?

Mais fais partager, je t'en prie...

Un homme sortit du bureau qui était en arrière-boutique. Il devait s'agir du directeur qu'elles étaient supposées aller voir. Peut-être avait-il été dérangé par tout le tapage que cette fille à papa faisait. Car en guise de scandale, c'est plutôt elle qui s'affichait plus qu'autre chose.

Mesdemoiselles, puis-je vous aider ? dit-il alors en s'approchant.

Il était plutôt grand, portait un costume trois pièces impeccable et portait le bouc. Cora lui aurait donné entre trente et quarante ans, sans toutefois pouvoir situer son âge plus précisément.

Ces jeunes femmes veulent me prendre ces bottes que je voulais acheter en toute honnêteté. C'est un scandale. Vous êtes le directeur ? Vous tombez bien !

Cora sentait de plus en plus le loup en elle monter et elle commençait à respirer très fortement, comme si elle essayait de résister à des contractions.

Avec toute cette histoire qui arriver dans le magasin, Bélinda se demanda comment cela aller se finir, vu qu'apparemment la petite blonde ne sembler pas vouloir se calmer, et que l'autre hystérique aux cheveux violet ne se prenait à l'évidence pas pour n'importe qui. L'ange soupira devant ce triste tableau, elle ne comprenait décidément pas parfois les humains, même si elle même en était une, enfin une moitié d'une. Elle ouvrit la bouche pour parler à la jeune fille blonde.

Excuse moi, est ce que tu veux vraiment ses bottes ? Non parce que si c'est le cas, tu peux les avoir.

Le directeur regarda Bélinda comme si elle venait de dire qu'elle avait envie de marcher sur la tête, puis lui demanda d'une voix forte, mais néanmoins douce.

Que voulez vous dire par là mademoiselle ? Visiblement mademoiselle Sommers si présente avait repérer cet article avant vous, et ....

Non c'est faux !

Je vous demande pardon ? Mais que voulez vous dire ?

La fille aux cheveux violet, commencer visiblement à s'agacer de plus en plus, voir même à transpirer comme si elle avait quelque chose à cacher, elle s'exclama indigner.

C'est une honte, ne l'écoutez pas, elle dit n'importe quoi !!!

Mais cette jeune personne n'a encore rien dit. continua la vendeuse.

Bélinda ne s'occupa pas des regards assassin que lui lancer la fille aux cheveux violet.

Et bien cette demoiselle a tricher, elle a utilisé ses pouvoirs sensoriel pour tromper cette jeune fille blonde et ainsi lui faire prendre autre chose. Moi j'ai vite compris que cette demoiselle voulait les bottes, je les ai donc attraper dans le but de lui donner, mais mademoiselle Sommers a utilisé de la magie pour se les approprier, et si je ne m'abuse, c'est interdit par le règlement du magasin de faire ça non ?

Le directeur regarda la jeune fille, puis sembla réfléchir à la situation ... d'un côté il avait deux jeunes demoiselle qui sembler honnête et gentille, et de l'autre il avait cette chipie de fille de Mr Sommers qui était pourrie gâtée et qui pouvait très bien se passé de cette énième paire de botte. Il n'avait que faire de ses menaces d'enfant de riche, son père n'était pas assez influent pour ça de toute façon, donc il trancha en la faveur des deux blondes.

Bon Melle Sommers, vous savez bien que vous n'avez pas le droit d'utilisé vos pouvoirs dans le but d'obtenir un article, n'est ce pas ?

Mais je ...

La fille aux cheveux violet ne savait plus trop quoi dire sur ça, alors elle préféra faire sa princesse et s'en alla en vociférant.

Je ne remettrais plus jamais les pieds dans ce magasin de minable, jamais vous m'entendez, et mon père aura vent de cette histoire, c'est scandaleux !!!

Cora regarda la snobinarde quitter les lieux d'un pas rapide. Elle était très fâchée, ce qui avait l'effet de faire plaisir à la lycanthrope. Elle détestait ce genre de fille au plus haut point. Cela lui rappelait une fille de son ancien collège, la peste Eliana Jackson, une fille de riche qui en profitait au plus haut point, et dont le comportement ne s'était pas amélioré lorsque des ailes d'ange étaient sortis de son dos. Se sentir de nature divine avait davantage accentué son attitude hautaine. Le directeur se tourna vers les deux jeunes filles restantes, puis vers sa vendeuse.

Bien, veuillez faire payer la demoiselle et ne parlons plus de ces histoires.

Il n'attendit pas qu'on lui réponde et regagna son bureau. Il avait visiblement d'autres choses plus importantes à faire que de régler des querelles d'adolescentes. La vendeuse prit l'article et regagna son poste, attendant que Cora la rejoigne pour l'encaisser. Mais la jolie blonde ne suivit pas la vendeuse et préféra rester avec cette jeune femme qui l'avait aidé.

Merci... je sais pas comment te remercier. Tu devrais les garder, ces bottes. Tu les mérites bien plus que moi. De toute façon, ce serait pas raisonnable pour moi de les prendre.

Effectivement, bien que l'article était en promotion, Cora devrait peut-être conserver son argent pour des achats plus essentiels.

Le directeur du magasin sembla être plutôt de leur côté, et c'était tant mieux pour lui se dit Bélinda, parce que sinon elle en aurait de suite parler à sa mère, qui travailler à la mairie de l'île. Et nul doute que sa mère se serait occupé de cette histoire de suite. Mais bon tout rentrer dans l'ordre sans l'intervention de Mme Williams.

Le directeur regagna son bureau quasiment de suite après, il ne devait pas trop apprécier qu'on le déloge de cet endroit, ou il devait se sentir en sécurité loin des clients mécontents. La fille aux cheveux violet était partie tel un ouragan en pestant contre tout ceux qui se trouvé sur son passage. Bélinda se dit que c'était bien fait pour elle, elle n'aimer pas du tout ce genre de personne, qui se croyait tout permis sous prétexte qu'elle avait de l'argent.

La petite blonde ne suivit pourtant pas la vendeuse qui voulait encaisser son article rapidement. Elle dit à Bélinda que ce n'était pas elle qui mériter ses bottes, et visiblement elle sembler embêter avec autre chose. L'ange la regarda alors plus en détail. Des vêtements bon marcher, pas de bijoux, ni même un fantaisie, elle en déduit que cette personne ne devait pas avoir assez d'argent pour s'acheter les bottes.

Bon dans ce cas je les prends.

Bélinda prit les bottes des mains de la jeune fille blonde, puis se rendit à la caisse, d'ou la caissière lui encaissa avec un étrange regard vis à vis de la jeune blonde qui attendait derrière. Une fois son article en poche, l'ange s'approcha de nouveau d'elle, puis lui tendit le paquet avec un sourire.

Tiens, elles sont à toi maintenant.

Cora fut très surprise du geste de la jeune femme. Elle ne savait pas trop quoi faire. D'une part, les bottes lui plaisaient énormément et comme elle n'avait pas les moyens de l'acheter sans creuser son budget, cela lui donnait l'occasion de les avoir... d'un autre côté, elle était très gênée car elle ne voulait pas non plus qu'on lui fasse la charité.

Je... Je ne sais pas trop...

La caissière les regardait d'un air interrogateur. Elle ne devait pas assister souvent à un acte de gentillesse. Mais ces deux yeux fixés sur elle rajoutait à son trouble et à son interrogation interne. Les jambes flageolantes, elle avait surtout envie de prendre ses jambes à son cou car elle savait que les émotions pouvaient modifier son état et réveiller le loup en elle.

Quittons ces lieux un instant si tu le veux bien.

Les mots étaient sortis très discrètement. Elle avait à moitié murmuré sa phrase, car elle n'était pas parvenu à parler plus distinctement que cela. Sans attendre la réponse de sa bienfaitrice, elle lui prit la main et l'emmena hors du magasin, loin des yeux scrutateurs de la caissière. Son entrevue avec la directrice, ou le directeur, pourrait entendre et ne serait de toute façon que voué à l'échec, au vu des évènements avec la demoiselle Sommers.